Wealthy and healthy? New evidence on the relationship between wealth and HIV vulnerability in Tanzania

[Riche et sain? Preuve nouvelle de la relation entre richesse et vulnérabilité au VIH en Tanzanie.] En utilisant des données des enquêtes sur la démographie et la santé pour la Tanzanie en 2003-2004, 2007-2008 et 2011-2012 et s’inspirant de la méthodologie utilisée par Parkhurst, les auteurs analysent la relation changeante entre la richesse et la prévalence du VIH en Tanzanie. Les résultats sont mis sous forme de tableaux, de graphiques et sont discutés. Les auteurs aboutissent à la conclusion que la relation est multifacette et dynamique : les femmes sont touchées de manière disproportionnée dans tous les quintiles de richesse et font l’objet d’un « effet richesse » plus fort ; certains groupes font l’objet d’une augmentation de la prévalence même lorsque la prévalence dans la population totale baisse. La richesse et la pauvreté relative sont associées à une prévalence accrue, ceci suggérant que les facteurs structurels créent différentes situations de risque - ainsi que des facteurs de protection - qui affectent différents groupes. Les auteurs considèrent également des données sur les refus d’effectuer des tests : les hommes riches refusent les tests avec une plus grande probabilité. Il est nécessaire de continuer à dénouer cette relation complexe et changeante afin de comprendre les facteurs structurels de la transmission du VIH et l’accès aux services de test du VIH, et permettre la formulation de réponses politiques appropriées.