Bright lines and fault lines: the politics of refuge in independence-era Mozambique
Bright lines and fault lines: the politics of refuge in independence-era Mozambique
Cet article se concentre sur le Mozambique à l'époque de l'indépendance, en examinant comment les courants d'homogénéité idéologique, enracinés dans la lutte des années 60 contre la domination coloniale, ont contribué au déplacement dans les années 80. Le Frelimo, le mouvement qui a combattu la domination coloniale portugaise et pris le pouvoir à l'indépendance en 1975, a élaboré une vision de la vie politique qui ne tolère aucune remise en question de l'orthodoxie, ne laissant à ceux qui ne partageaient pas sa vision aucune place dans sa politique. Une fois que la violence politique, soutenue par la suprématie blanche, a évolué en une guerre civile vernaculaire à partir de la fin de 1982, le pays a connu un déplacement destructeur dont les proportions étaient énormes. En guise de prologue à cette crise, l'article examine comment des individus qui ne partageaient pas la vision politique du Frelimo ont subi un déplacement politique et ont cherché à se préserver de l'idéologie. Lors de la crise des années 80, ces « proto-réfugiés » - pré-positionnés pour se retirer territorialement - sont devenus des déplacés, physiquement et politiquement, et par conséquent considérés comme des réfugiés dans la pensée conventionnelle.
CITATION: Allina, Eric. Bright lines and fault lines: the politics of refuge in independence-era Mozambique . Oxon : Taylor and Francis , 2021. Canadian Journal of African Studies / Revue Canadienne des Études Africaines, Volume 55, Number 3, 2021 pp. 475-496 - Available at: https://library.au.int/frbright-lines-and-fault-lines-politics-refuge-independence-era-mozambique