Insurgency in the Northeast Region of Nigeria and Its Implications on Inter-State and Trans-Border Mobility, 2009-2016

Avant l'insurrection de Boko Haram, il y avait une libre circulation des personnes et des marchandises, qui démontrait la mobilité interétatique et transfrontalière dans la région du nord-est du Nigeria et dans les pays voisins de la République du Niger, du Tchad et du Cameroun. Les attaques des insurgés ont perturbé ces flux, transformant les routes interétatiques et transfrontalières en autoroutes de la terreur et de la destruction. Les insurgés ont ciblé les automobilistes, les usagers des transports en commun, le personnel de sécurité et les gens ordinaires. Les déplacements routiers sont donc devenus une entreprise risquée, avec des impacts socio-économiques négatifs sur la région et les pays limitrophes. Cet article explore les risques quotidiens que les attaques des insurgés font peser sur les déplacements routiers, les moyens de subsistance multiples et les infrastructures de transport. L'insurrection de Boko Haram a eu des effets perturbateurs, et, par conséquent, les infrastructures de transport routier et la mobilité transfrontalière ont constitué l'une des principales cibles des attaques terroristes qui ont conduit à une insécurité croissante dans la région du nord-est du Nigeria.