La cité naturelle de Platon, du besoin de choses au besoin de penser la justice: esquisse d'une critique de l'ordre spontané hayekien
La cité naturelle de Platon, du besoin de choses au besoin de penser la justice: esquisse d'une critique de l'ordre spontané hayekien
Le dialogue du Livre II de "la République" sur la "cité naturelle" aborde des thèmes récurrents de la pensée économique: la satisfaction des besoins nécessaires et superflus et les conséquences du désir de posséder. Il sert à mettre en lumière deux lectures majeurs qui participent à la réflexion sur la justice et le marché: l'une transportée par Aristote et la Chrétienté, l’autre par la philosophie kantienne. Le chemin de Kant, héritier de Platon et de Rousseau, sera emprunté. Prolongé par Arendt, il conduit au concept "d'activité de penser" et permet de qualifier la "cité naturelle" de Platon comme un ordre spontané, tel que le définit Hayek, dont les membres ont délaissé leur "activité de penser".
CITATION: Sabéran, Shirine. La cité naturelle de Platon, du besoin de choses au besoin de penser la justice: esquisse d'une critique de l'ordre spontané hayekien . : Les Presses de L'ISMEA , 2012. Economies et Sociétés, Série "Histoire de la pensée économique", No.46, Juillet 2012, pp.1269-1295 - Available at: https://library.au.int/frla-cité-naturelle-de-platon-du-besoin-de-choses-au-besoin-de-penser-la-justice-esquisse-dune-2