La Mondialisation n'est pas coupable : Vertus et limites du libre échange

La Mondialisation n'est pas coupable : Vertus et limites du libre échange

Author: 
Krugman, Paul R.
Phys descriptions: 
218p.: tableaux, graphiques, ill.
Date published: 
1998
Record type: 
ISBN: 
2-7071-2813-9
Call No: 
330.191.6 KRU
Abstract: 

On attribue à la mondialisation des échanges une bonne partie des maux économiques et sociaux qui frappent nos sociétés. La concurrence entre pays développés est perçue comme une lutte sans merci où les moins dynamiques risquent d'être définitivement éliminés de la course. La désindustrialisation du Nord est attribuée à la concurrence irrésistible du Sud. Au nom de la compétitivité de l'économie nationale, on prône les recettes économiques les plus contradictoires, du protectionnisme à la dérégulation totale. Le livre de Paul Krugman balaye ces clichés trop répandus, à droit comme à gauche. Le commerce international n'est pas un jeu à somme nulle et les échanges bénéficient le plus souvent à tous les partenaires. Les nations ne sont pas des entreprises en concurrence sur le marché mondial et un excédent commercial peut être un signe de faiblesse, comme un déficit peut être un signe de force. La concurrence du tiers monde est sans effet sur le niveau moyen de l'emploi et des salaires. Les taux d'intérêt jouent un rôle beaucoup plus important, et le changement technologique, auquel l'auteur consacre un chapitre particulièrement original, est une des causes principales des évolutions qui nous préoccupent. L'économie mondiale est un système complexe de relations à effets rétroactifs, pas un enchaînement de causes mécaniques à sens unique.

Language: 

CITATION: Krugman, Paul R.. La Mondialisation n'est pas coupable : Vertus et limites du libre échange . : , 1998. - Available at: https://library.au.int/frla-mondialisation-nest-pas-coupable-vertus-et-limites-du-libre-échange-3