Mayrig
Mayrig
« Dieu, qu'elle va me manquer ma Mayrig !... C'est comme cela que l'on dit maman dans ma langue d'origine. »Ce livre est né d'un coup de cœur. Le coup de plusieurs millions de téléspectateurs européens qui, après avoir vu et écouté Henri Verneuil évoquer l'enfance d'un petit émigré arménien, ont réclamé la suite. Alors, l'année 1985 ne fut pas celle de son trente-troisième film, mais l'année de son premier livre.1924. Fuyant le génocide de leur peuple en Arménie, là-bas au fond de la Turquie, cinq silhouettes frêles débarquent à Marseille : le père, la mère, ses deux sueurs et l'enfant, Achod, le futur Henri Verneuil, quatre ans. Avec, pour tout bagage, un énorme ballot et, pour tout argent, les huit boutons gainés de tissu de la robe de la mère : huit pièces d'or. Trois femmes et un homme complètement démunis, qui ne parlent même pas français, qui n ont que leur amour pour Achod. Alors, pour qu'il fût ce qu'eux-mêmes ne pourraient jamais être, ils vont lui donner leur vie, dans la joie.
CITATION: Verneuil, Henri. Mayrig . : , 1985. - Available at: https://library.au.int/frmayrig-8