Apprendre ensemble pour œuvrer ensemble au service de la santé : rapport d’un groupe d’étude de l' OMS sur la formation pluri-professionnelle du personnel de santé, la formation en équipe

Ce rapport expose, en l’expliquant, la notion de formation professionnelle considérée comme une stratégie visant à améliorer la compétence des professionnels de la santé, notamment leur aptitude à dispenser des soins de santé et des traitements médicaux adaptés aux besoins réels dans ce domaine. Il commence par donner une définition de la formation pluri-professionnelle, processus par lequel un groupe d'étudiants se destinant à des professions sanitaires différentes acquièrent ensemble les compétences nécessaires pour résoudre les problèmes de santé prioritaires -- des individus comme des communautés -- que l’on sait pouvoir faire l’objet d’un travail d'équipe. La plus grande partie du rapport est consacrée à un examen des facteurs pratiques permettant de déterminer si un programme de formation privilégie comme il convient la démarche du travail en équipe dans les soins de santé primaires. Les sections suivantes expliquent dans quelles conditions un enseignement pluri-professionnel a le plus de chances de réussir et exposent certaines des contraintes et des difficultés auxquelles on risque de se heurter. Le rapport conclut en proposant une série de mesures pour concevoir et lancer un programme de formation pluri-professionnelle et en formulant des recommandations sur la manière de promouvoir ce concept aux niveaux institutionnel et national. Tout au long du rapport, les explications et les analyses sont étayées par des exemples pris dans 19 institutions d'Amérique du Nord, d'Europe, d'Afrique, d'Asie et d'Australie où divers éléments de formation pluri-professionnelle ont été incorporés dans l’enseignement et dans les programmes d’enseignement. Ces exemples servent à illustrer à la fois la pertinence et l’applicabilité de cette approche de l’enseignement pour résoudre de très importants problèmes de santé, tant dans les pays développés que dans les pays en développement.