Between Tunnel Vision and a Sliding Scale: Power, Normativity and Justice in the Praxis of the International Criminal Court

Cet article examine le déploiement relativement large, libéral et croissant de la Cour pénal international (CPI) en tant que mécanisme central pour réparer les violations graves des droits de l’homme en Afrique. Il fait briller les projecteurs sur la manière dont les matrices de pouvoir mondiaux et domestiques affectent le caractère et le comportement des normes et institutions de la justice internationale, y compris notre sens de ce que l’approche modèle de la justice pénale internationale devrait être en Afrique et ailleurs. Trois arguments étroitement liés sont avancés tel qu’il suit : premièrement, le déploiement de la CPI pour aider à réparer les violations graves aux droits humains sur le continent a ses avantages et ses inconvénients, mais son déploiement pour jouer une central comme il le fait actuellement est très questionnable ; deuxièmement, lorsqu’il s’agit de réparer des violations graves des droits humains qui sont commis sur le continent, comme ailleurs, la CPI n’est pas la seule option viable et disponible – il existe une gamme d’autres options raisonnable dans le répertoire de la loi et de la politique pénale internationale ; et troisièmement, c’est largement à cause de l’interaction des matrices de pouvoir domestiques et globales (et certainement pas à cause de quelques sens de moralité immanente ou de logique) que la justice pénale internationale eu de plus en plus tendance à adopter une forme particulièrement, généralement inflexible, forme de CPI dans sa rencontre avec les violations graves des droits humains en Afrique.