The coming crisis of Zuma's ANC: the party state confronts fiscal crisis

Les dépenses croissantes du gouvernement menacent de dépasser la capacité du gouvernement sud-africain à payer. Ce danger est simplement un symptôme et un défi liés aux caractéristiques prédatrices de « l’État-parti » érigé par l'African National Congress (ANC) au pouvoir, notamment comme elles sont montrées sous la présidence de Jacob Zuma. Le gouvernement ANC cherche de plus en plus un filon pétrolier ou gazier afin d’éviter un déséquilibre fiscal, tandis que Zuma lui-même se lance dans le développement de l’énergie nucléaire, ce qui menace de mener l’économie à la faillite. Cette stratégie est conforme à la disposition du parti à favoriser la corruption et le patronage. Les organismes parapublics clés sont dirigés par les amis de Zuma ; la famille et les amis se sont vus octroyer les faveurs du gouvernement ; et les intérêts personnels de Zuma s'immiscent dans la gouvernance des organismes parapublics, le service des impôts sud-africain et le fonctionnement d'agences protégées par la constitution telles que le bureau du protecteur du citoyen. Le rejet par le gouvernement de Zuma de la responsabilité montre une dérive officielle vers le secret. Cependant, les restrictions accrues de la politique économique de l'ANC s'associent avec le mécontentement croissant dans la société et placent l'hégémonie politique du parti sur la sellette – alors que la présidence de Zuma a compromis la capacité de l'ANC à réformer en interne.