Ethics of life in the context of death: the emergence of ethical fields in HIV prevention

Traitant des positions éthiques des politiciens et des intellectuels publics (essentiellement chrétiens), l'article analyse l'émergence des champs éthiques à travers la prévention du VIH dans le contexte de la politique proactive en matière de VIH au Botswana depuis le tournant du millénaire. L'auteur traite de l'interaction entre l'expérience quotidienne de la mort et de la souffrance, l'engagement militant de la part de personnalités de premier plan en matière de prévention et des publics divers. Toutes ces voix s'accordent à dire que les citoyens et les institutions (comme l'Église) doivent assumer leurs responsabilités. Dans toutes ces situations et dans le public, la parenté devient une source d'identité et d'éthique positive de vertu pour soutenir les changements de comportements. La vertu de la responsabilité devient consensuelle et permet ainsi de réconcilier la contestation apparente entre l'impératif des rapports sexuels protégés (lancé par des discours de santé publique) et les pratiques quotidiennes, en mettant en lumière l'accouchement et la continuité de la parenté comme un moyen de se relier à la vie et de transcender la mort. Ces diverses éthiques publiques et privées alimentent un imaginaire politique, en s'appuyant sur des idées de la parenté comme garantes de stabilité sociale.