The fullness of air: breath, work and beauty in Lobito and Benguela, Angola
The fullness of air: breath, work and beauty in Lobito and Benguela, Angola
Cet article examine les engagements sociaux, politiques et productifs vis-à-vis de l'air en tant que préoccupation fondamentale - mais souvent invisible - en matière d'érudition. S'appuyant sur une recherche ethnographique menée en Angola, il formule la notion de "portails" d'Arundhati Roy comme point d'entrée dans la réflexion et la théorisation de l'air. L'article soutient qu'un "sensorium aseptisé" du récent capitalisme mondialisé a façonné le travail ethnographique au cours des deux derniers siècles, et ce faisant, a créé une dépendance écrasante à l'égard de perceptions visuellement déterminées qui ne révèlent qu'une petite partie de ce qui peut faire sens. Cela est vrai pour l'anthropologie comme on l'a bien documenté. Je suggère ici qu'en entrant par des portails alternatifs, y compris l'olfactif, nous pourrions être attentifs aux espaces se situant entre objet et sujet, dans lesquels "la plénitude de l'air" peut produire "l'insmell" en même temps que la perception.
CITATION: Auerbach, Jess. The fullness of air: breath, work and beauty in Lobito and Benguela, Angola . Oxon : Taylor and Francis , 2022. Canadian Journal of African Studies / Revue Canadienne des Études Africaines, Volume 56, Number 3, 2022 pp. 543-561 - Available at: https://library.au.int/fullness-air-breath-work-and-beauty-lobito-and-benguela-angola