The invisible hands: women in Marikana
The invisible hands: women in Marikana
Lorsque l’on pense à Marikana, on pense à l’événement infâme qui s’est produit le 16 août 2012, menant à la mort de 34 mineurs. L’analyse académique analyse l’événement à la lumière des relations plus larges entre le travail et le capital. Tout en étant utile, l’examen de Marikana à travers cette perspective tend à privilégier la sphère de la production et aboutit principalement à l’exploration du lieu de travail, des travailleurs, leurs employés et le syndicat. Dans cet article, l’auteur soutient que de ne regarder cet évènement qu’à travers cette perspective est inadéquat et entraine inévitablement des silences, un desquels étant la sphère de la reproduction et, par extension, les femmes. Afin de comprendre complètement l’événement Marikana, on doit comprendre l’endroit Marikana, et par là les réalités et conditions sur le terrain. Une telle analyse de Marikana est utile non seulement car il met en lumière l’espace de reproduction, mais aussi car il permet de considérer les femmes qui sont habituellement ignorées lorsque l’on parle des mines.
CITATION: Benya, Asanda. The invisible hands: women in Marikana . : Taylor & Francis Group , 2015. Review of African Political Economy, Vol. 42, No. 146, December 2015, pp. 545-560 - Available at: https://library.au.int/invisible-hands-women-marikana-1