L'état de la planète

Tandis que s'apaisent les tensions de la guerre froide, ce n'est plus la bataille idéologique qui se trouvera au cœur du nouvel ordre international mais la bataille pour sauver la planète. Au cours des vingt dernières années, depuis le premier Jour de la Terre, en 1970, notre planète a perdu une quantité de forêts qui est l'équivalent du territoire des Etats-Unis à l'est du Mississippi. L'avancée du désert a englouti plus de terres que la Chine n'en consacre à ses cultures. Des milliers d'espèces végétales et animales avec lesquelles nous partagions la planète en 1970 ont disparu. Quant à la quantité de terre arable perdue par l'ensemble des agriculteurs du globe, elle est énorme, l'équivalent de la couche qui recouvre les terres de culture d l'Inde. Au cours de cette même période, 1,6 milliard d'individus sont venus s'ajouter à la population du globe, plus qu'il n'y avait d'habitants sur la planète en 1900. Que faire pour mettre sur pied une économie mondiale vigoureuse, qui ne détruise pas les ressources naturelles et les systèmes écologiques dont elle dépend ? C'est la question essentielle que pose la décennie à venir. C'est aussi la question à laquelle l'Etat de la Planète 91 cherche à répondre.