The political economy of the climate crisis in Southern Africa

Cet article décrit les dynamiques de la crise climatique qui se déroule à l'échelle mondiale, mais dont les conséquences ont un impact disproportionné sur les pays d'Afrique subsaharienne et du Sud. Bien que ces pays aient contribué de manière insignifiante aux émissions de gaz à effet de serre (GES) (par rapport à leurs homologues industrialisés), leurs populations sont les principales victimes du changement climatique, dont les effets désastreux ont été récemment constatés au Zimbabwe lors du cyclone Idai et en Afrique du Sud lors des inondations de Durban. En outre, la sous-région de l'Afrique australe connaît des sécheresses induites par le changement climatique, entraînant l'épuisement de l'eau dans les principaux barrages, ce qui compromet la production d'énergie hydroélectrique, en particulier en Zambie et au Zimbabwe. En conséquence, la région subit des coupures de courant extrêmes, affectant ainsi l'agriculture et d'autres industries clés. Ces événements climatiques extrêmes ont démontré que ce sont souvent les pauvres et les vulnérables qui souffrent le plus de l'impact du changement climatique. Cet article adopte une nouvelle perspective décoloniale pour comprendre l'impact de ces phénomènes météorologiques extrêmes sur les communautés vulnérables. L'article affirme que la crise climatique affecte déjà les moyens de subsistance d'un grand nombre de personnes dans la sous-région de l'Afrique australe en raison des sécheresses, des inondations et des pannes d'électricité. Il est donc nécessaire que les pays industrialisés contribuent aux coûts de l'atténuation du changement climatique, puisqu'ils sont historiquement responsables de la plupart des émissions de carbone.