Pour de meilleurs services urbains : trouves les bonnes incitations

Les pays en développement sont en train de se transformer en un monde de villes et de grandes métropoles. En 1960, moins de 22 de leurs habitants vivaient dans des villes. En 1990, cette proportion avait atteint 34. D'ici à l'an 2020, elle dépassera probablement 50. Bien que ces citadins aient souvent des revenus relativement élevés, nombreux sont ceux qui ne disposent pas de bons services de base. Ainsi, au moins 170 millions d'entre eux n'ont pas l'eau potable à proximité de chez eux, et beaucoup d'autres n'ont à leur disposition qu'une eau polluée. Quand ces services essentiels font défaut, la qualité de vie s'en ressent - surtout pour les pauvres - et l'activité économique n'est pas aussi productive qu'elle devrait l'être. Pour de meilleurs services urbains : trouver les bonnes incitations tente d'appliquer les leçons de la participation financière à des projets d'urbanisme pour établir un cadre conceptuel susceptible d'aider à améliorer la prestation des services. Recherchant les causes des carences observées au-delà des seules administrations locales, ce cadre vise à réformer les incitations perverses auxquelles ces administrations sont exposées.