Socianalyse et potentiel humain

Le premier tome des "Recherches institutionnelles" intitulé " Groupes, organisations, institutions", délimite le champ de recherche que constituent aujourd'hui les institutions. Les tomes 2 et 3 ("L'autogestion pédagogique", "L'analyseur et l'analyste"), offrent une illustration, une présentation de l'expérimentation et de la pratique clinique issues des idées et des hypothèses contenues dans le premier tome. Dans le nouveau livre de G. LAPASSADE, "Socianalyse et potentiel humain", l'analyse institutionnelle va préciser par la socianalyse sa dimension interventionniste. Le mouvement institutionnaliste français aboutit en effet dans son versant psychosociologique, à la socianalyse institutionnelle, qui se libère progressivement de l'institutionnalisme psychiatrique et freudien, et se fond sur le groupe autogéré. Le mouvement californien des groupes de rencontre ou mouvement du potentiel humain, bouleverse les pratiques de groupe plus traditionnelles : psychodrame, groupes de diagnostic, groupes thérapeutiques influences par la psychanalyse. A son tour, le corps devient analyseur. De nouvelles techniques apparaissent : bioénergie, gestalt-thérapie, co-conseil, qui mettent en œuvre les potentialités du corps et de la transe. Aux confins de la socianalyse apparait la transanalyse.