The transmission of knowledge in South African traditional healing
The transmission of knowledge in South African traditional healing
Les « guérisseurs traditionnels » (sangomas) de la province du Mpumalanga, en Afrique du Sud, sont organisés en « écoles » autour d'un enseignant principal (gobela). L'activité de guérisseur est considérée par ses praticiens comme une profession et non comme une religion, ni même un exercice spirituel. Les guérisseurs évaluent activement l'efficacité de leurs méthodes de guérison, se transmettent des connaissances et évaluent leurs performances entre eux de façons très éloignées d'une simple transmission de « tradition ». Les clients payent souvent les sangomas autant que les médecins pour leurs services, qui ne se limitent pas au domaine médical. Leurs pratiques se divisent en six grandes « disciplines » : la divination, les plantes, la maîtrise des esprits ancestraux, le culte des esprits ndzawe étrangers, les percussions et la danse, et la formation des nouveaux sangomas. Le statut de sangoma est obtenu au terme d'un processus ardu d'enseignement et d'apprentissage au cours duquel l’étudiant ou l'initié est simultanément « guéri » et formé à devenir membre d'une profession qui rassemble autour de ces pratiques de connaissance.
CITATION: Thronton, Robert. The transmission of knowledge in South African traditional healing . : Cambridge University Press , 2009. Africa: Journal of the International African Institute, Vol.79, No.1, 2009, pp.17-34 - Available at: https://library.au.int/transmission-knowledge-south-african-traditional-healing-3