État, Individus et Réseaux dans les Migrations Africains
État, Individus et Réseaux dans les Migrations Africains
L’une des plus grandes réussites symboliques et pratiques de l’État est constituée par l’imposition et l’acceptation de la sédentarité ou de l’identification rigide ou flexible à un point d’ancrage comme normes d’appréciation du groupe et des individus. Suivant l’entendement classique de la science politique, plus précisément des relations internationales, sans sédentarité de la population, il n’existe pas d’ État entant que groupement permanent. La notion d’ État est consubstantiellement liée à l’idéologie de la clôture définie en termes de circonscription d’un territoire, de détermination d’une population. Il n’y a pas d’État en tant que domination institutionnalisée (Weber, 1995, I : 291-296) va de pair avec l’institutionnalisation d’une collective humaine par et dans la sédentarité notamment. En fait, l’ État comme projet de sédentarité n’a jamais totalement réussi tant les dynamiques migratoires sont une donnée constante de la vie des groupes et des individuels.
CITATION: . État, Individus et Réseaux dans les Migrations Africains . Paris : Karthala , 2004. - Available at: https://library.au.int/état-individus-et-réseaux-dans-les-migrations-africains-5